TRES IMPORTANTE SCULPTURE ANTHROPOMORPHE... - Lot 35 - Giquello

Lot 35
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Estimation :
80000 - 120000 EUR
TRES IMPORTANTE SCULPTURE ANTHROPOMORPHE... - Lot 35 - Giquello
TRES IMPORTANTE SCULPTURE ANTHROPOMORPHE - XIPE TOTEC Culture Veracruz, Côte du Golfe, Mexique Classique Tardif, 900-1200 après J.-C. H. 88 cm Céramique brun-rouge à zone noircie par le feu Personnage debout, les jambes légèrement écartées, les bras ramenés devant la poitrine présentant des mains démesurées aux pouces exagérément agrandis. Le costume, c'est-à-dire, la peau de l'écorché, est représenté par cette surface rugueuse cousue sur le tronc et qui recouvre une partie des quatre membres. Le visage, recouvert aussi de la peau de l'écorché, laisse voir les lèvres du personnage dans une bouche morte et ouverte. Les yeux sont mi-clos avec présence sur les côtés d'imposantes oreilles aux lobes percés. Le dos de la statue est recouvert lui aussi de cette peau laissant apparaître au niveau de la colonne vertébrale une large bande lisse. (Petits manques visibles et éclats, cassée-collée, bon état général) Provenance: - Galerie Alfred Stendhal, Los Angeles, années 1960 Publication: - Franco Monti, Terrecotte precolombiana, Fratelli Fabbri Editori, Milan, 1966, décrit et photographié p. 55, sous le n°23 «Les anciens Mexicains célébraient de nombreuses fêtes pendant leurs 18 mois de 20 jours chacun; la plus impressionnante avait lieu pendant la seconde vingtaine, elle s'appelait Tlacaxipehualiztli et signifiait l'écorchement des hommes en l'honneur de Xipe. La fête consistait à sacrifier les jeunes guerriers capturés au combat qu'on avait spécialement réservés pour cette célébration. La fin de la fête était la plus impressionnante car le guerrier prisonnier était sacrifié par extraction du coeur et le cadavre était écorché soigneusement. On faisait un masque avec la peau du visage et un costume sanglant avec la peau de la victime correspondant à la partie qui va des jambes au cou; ces dépouilles s'utilisaient comme vêtement pour s'identifier à la divinité. Selon les chroniques, les prêtres de Xipe ou les hommes du peuple qui av
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