[PETIT (Louis)]

Lot 118
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[PETIT (Louis)]
Le Nouveau Juvénal satirique pour la reformation des moeurs et des abus de notre siècle. Utrecht, Antoine Schouten, 1716. In-12, maroquin citron, triple filet doré, dentelle intérieure, dos orné, tête dorée, non rogné (Canape). Oeuvre anonyme renfermant des stances satiriques, une Lettre morale à Mademoiselle * * dont la fortune n'étoit pas bonne et douze satires contre les parvenus, les vieilles coquettes, la vie libertine des religieux, la mode, etc. Viollet-le-Duc, dans le catalogue des livres de sa bibliothèque poétique (1843, p. 603), l'attribue à Louis Petit. Né à Rouen, où il est mort en 1693 à l'âge de 78 ans, Louis Petit fut un proche de Corneille. Il quitta son emploi de receveur des domaines à Rouen pour suivre son ami à Paris, où il fut reçu avec bienveillance à l'hôtel de Rambouillet et y gagna l'amitié du duc de Montausier. À la mort de Corneille, il retourna à Rouen où il édita les pièces de théâtre du dramaturge et publia ses propres ouvrages. Ces pièces avaient d'abord paru dans les Discours satyriques et moraux et les Satyres générales en 1686. Cette édition, peut-être imprimée à Rouen, est ornée de 12 jolies figures dans le texte tirées d'après des bois du XVIe siècle (6 sujets, dont certains répétés). L'un d'entre eux, représentant trois cariatides, rappelle les figures d'Hugues Sambin pour les Oeuvres de la diversité des termes (1572). Bel exemplaire en maroquin citron, relié sur brochure. De la bibliothèque Gustave Mouravit, avec son petit cachet monogrammé.
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